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#VivaTech : 5 start-up de la santé qui soignent leur business

Publié par Amélie Moynot le

Compte tenu de l'allongement de l'espérance de vie et de la dégradation de l'environnement, la santé est l'un des enjeux les plus cruciaux pour l'avenir. Rencontrées au salon VivaTech, vendredi 16 juin 2017 à Paris, ces jeunes pousses ambitionnent de permettre à chacun de vivre mieux. Présentations.

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Meyko

Pas facile de faire prendre un traitement médical à un enfant. Au risque qu'un oubli ou qu'une mauvaise prise répétée entraîne des complications pour sa santé. Créée à Nantes fin 2016, la start-up Meyko s'est penchée sur la façon d'optimiser le suivi des enfants asthmatiques, soit 500 000 en France entre 3 et 10 ans.

Sa solution ? Un compagnon connecté qui encourage, de façon ludique, la prise du médicament au moment et dans les doses nécessaires. Il suffit d'entrer dans l'appareil les données de l'ordonnance et Meyko change d'humeur pour indiquer à l'enfant quand est venu le temps. De leur côté, les parents peuvent contrôler les prises grâce à une application mobile. Le prix (envisagé) : environ 90 euros.

Le compagnon est actuellement en test chez plusieurs dizaines de familles. Lancée sur fonds propres, la start-up envisage une levée de fonds de 400 000 euros à la fin de l'année 2017 ou au début de 2018 afin de lancer la production. L'objet sera vendu en priorité via le site de l'entreprise. Les médecins, une cinquantaine, seront prescripteurs. Autres objectifs : renforcer l'équipe technique et lancer un nouveau produit tous les ans (en plus de décliner le compagnon pour d'autres pathologies comme l'hyperactivité ou l'épilepsie).

Présente au CES 2017, la start-up bénéficie notamment du soutien du CHU de Nantes et de l'École de l'asthme de l'hôpital Necker.

Repères

Raison sociale : Meyko SAS
Ville : Nantes (Loire-Atlantique)
Date de création : novembre 2016
Cofondatrices : Sandrine Bender, 26 ans (à gauche sur la photo) et Alizée Gottardo, 24 ans (à droite)
Effectif : 3 personnes (les 3 associés, c'est-à-dire les 2 fondatrices + Frédéric Bender, associé et consultant santé)
CA 2016 : NC
Twitter : @HelloMeyko

Alzohis

Diagnostiquer la maladie d'Alzheimer par une simple prise de sang ? Alors qu'aujourd'hui les personnes potentiellement touchées doivent passer par un process lourd basé sur une ponction lombaire et de l'imagerie médicale, c'est la simplification - de taille - que propose la start-up Alzohis. Pour ce faire, elle a, avec un mathématicien du MIT, développé un modèle mathématique adapté, et s'attache à repérer dans le sang des biomarqueurs spécifiques. De quoi optimiser la prise en charge de la maladie, tout en réduisant, pour le patient, l'inconfort liées aux démarches médicales.

Le modèle de la biotech est B to B to C. "Les clients sont les médecins qui prescrivent le test, les payeurs seront les patients", précise Romain Verpillot, son p-dg. Un test reviendra à 350 euros tout compris.

Une étude clinique est actuellement en cours auprès de 600 personnes. La mise sur le marché doit intervenir d'ici à la fin de l'année 2017. Dans cet objectif, la start-up est en cours de levée de fonds - sa deuxième, la première, de 100 k€, étant intervenue en février 2016. Ainsi, elle recherche aujourd'hui un million d'euros en vue de la commercialisation du test, qui sera disponible en laboratoire. Elle envisage aussi, en 2018, d'étendre son offre à d'autres maladies dégénératives comme la maladie de Charcot et la PSP, une forme de paralysie.

Repères

Raison sociale : SAS
Ville : Orsay (Essonne) pour le siège social, Paris au Village by CA (VIIIe arr.) pour les locaux
Date de création : mars 2014
Dirigeant : Romain Verpillot, 36 ans, p-dg (troisième sur la photo en partant de la gauche)
Effectif : 4 personnes (le p-dg et les 3 associés : Hervé Thiriez, Rudy Beaujean et - prochainement associée - Marine Gaillard)
CA 2017 : 20 k€ (prévisionnel)
Twitter : @Alzohis

Lili Smart

Comment aider les aidants ? Comment mieux entourer les familles des personnes malades ou fragiles ? C'est à ces questions que répond la start-up Lili Smart avec l'application du même nom. L'outil permet aux proches de s'organiser, d'optimiser leurs actions et de se rassurer, à travers des fonctionnalités très complètes : messagerie, liste de tâches ou encore rappel de renouvellement d'ordonnances, mais aussi géolocalisation et alertes chute ou changement de comportement, grâce à des capteurs à placer sur des objets dans la maison et à une montre connectée pour le patient.

L'application propose aussi des questionnaires destinés à l'aidant pour juger de son état de fatigue ou stress et éventuellement le conseiller. Elle peut être ouverte aux infirmiers, aux membres du personnel soignant, des associations également concernés. Elle est proposée à 60 euros par mois tout compris - avant crédit d'impôt et déduction de 50 %, ce qui revient à 30 euros par mois.

La commercialisation de l'application a débuté au printemps 2017. La start-up revendique aujourd'hui 47 clients et une centaine d'utilisateurs. Lancée avec près de 300 000 euros de fonds propres, auxquels s'ajoutent 20 000 euros de Bpifrance, elle est en phase de levée de fonds sur Raizers. Objectif : 500 000 euros, pour attaquer la phase suivante de son développement. Elle ambitionne d'être commercialisée en pharmacie à fin 2017 et vise 1800 clients dans les douze prochains mois. Autre projet : l'expansion au Royaume-Uni, en Allemagne et au Benelux.

Repères

Raison sociale : SAS
Ville : Tassin-la-Demi-Lune (Rhône)
Année de création : 2016
Dirigeant : Aymeric Garnier, 39 ans
Effectif : 3 personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @Lilismart_fr

DreamUp Vision

Mettre le deep learning - une forme d'intelligence artificielle - au service de la santé de l'oeil. C'est le projet de DreamUp Vision, spin-off d'une autre société baptisée DreamQuark spécialisée dans les algorithmes. Son idée : utiliser la technologie pour identifier, sur une image de fond d'oeil, les caractéristiques de la rétinopathie diabétique, et ainsi optimiser la prise en charge de la maladie, "cause numéro 1 de cécité chez les moins de soixante ans", indique Camille Morel, en charge des relations client au sein de DreamQuark. "La performance est similaire à celle d'un ophtalmologiste", assure la spécialiste.

Le business model repose sur deux piliers. Le produit sera vendu en SaaS (accès à une plateforme) ou intégré à d'autres dispositifs (caméras rétiniennes). Actuellement en phase de marquage CE, il pourrait être commercialisé d'ici à la fin de l'année 2017. "Il a été testé par un gros industriel de la santé", révèle Camille Morel.

Côté financement, les fonds sur lesquels s'appuient DreamUp Vision proviennent de la société dont il est né, et d'autres business angels. La phase de séparation entre les deux entités est en cours.

Repères

Raison sociale : SAS
Ville : Paris (XIIIe arr.)
Année de création : 2016
Dirigeant : Nicolas Meric, 30 ans
Effectif : 7 personnes (équipe, membres du board et consultants)
CA 2016 : NC
Twitter : @dreamupvision

Bloomizon (Caps4Life)

La personnalisation de l'offre : une nouvelle exigence du consommateur. Le secteur de la santé n'échappe pas à la nécessité de se conformer à cette attente pour le satisfaire. Caps4Life l'a bien compris. La start-up parisienne propose un programme de vitamines sur mesure, établi en fonction des besoins de chacun.

Concrètement, à l'aide d'un questionnaire sur le mode de vie, la physiologie ou l'alimentation, des données issues des objets santé connectés auxquelles le client lui accorde l'accès, et des données de Météo France, elle conçoit un programme personnalisé, baptisé Bloomizon, fabrique les vitamines, et les livre sous forme de gélules, dans des boîtes conçues à cet effet (10 euros la boîte). Une application mobile permet aux personnes de suivre leur prise de vitamines et les évolutions de leur l'état de leur santé.

Après trois ans de R&D environ, la start-up, créée en 2013, a débuté la commercialisation de son offre en septembre 2016, via son site. La création de partenariats est en cours dans le but d'ouvrir d'autres canaux de vente. Vendant aujourd'hui en France, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg, Suisse et Espagne, la société veut s'exporter aux États-Unis en 2018. Autre projet : intégrer les minéraux et les oligo-éléments à son offre. Depuis ses débuts, elle a levé, au total et en deux fois, 500 000 euros, afin d'optimiser son développement.

Repères

Raison sociale : SAS
Ville : Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne) pour le siège social, Paris chez SmartFood Paris (XXe arr.) pour les locaux
Année de création : 2013
Cofondateurs : Benoît Jonniaux, 31 ans (président), Mélanie Jonniaux, 29 ans, (en charge des opérations) (photo) et Frédéric Anglès, 30 ans (en charge de la recherche)
Effectif : 5 personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @Bloomizon

Amélie Moynot

Amélie Moynot

Journaliste

Journaliste depuis 2009, j’ai rejoint la rédaction de Commerce Magazine, Artisans Mag’ et Chefdentreprise.com en 2015. Mes domaines de [...]...

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