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Atteinte d'objectifs contre congés illimités : c'est le marché que proposent des entreprises américaines

Publié par Mallory Lalanne le - mis à jour à

Certaines sociétés américaines permettent à leurs salariés de partir en vacances quand ils le souhaitent… à partir du moment où leurs objectifs sont atteints. Le but étant de créer une ambiance de travail saine et d'accroître la productivité des entreprises.

Les salariés d'une entreprise spécialisée dans l'organisation de mariages ont dit oui à leurs dirigeants lorsque ces derniers ont mis en place, en janvier dernier, un dispositif de congés illimités. Le principe est simple : dès qu’un salarié atteint ses objectifs, il peut obtenir autant de vacances qu’il le souhaite. « Si les objectifs sont atteints au milieu du mois, je ne vois pas pourquoi nous empêcherions les salariés de se reposer le reste du mois », a confié au Washington Post Chris Chi, directeur adjoint des ventes au sein de WeddingWire. La direction donne ensuite son approbation, au regard du calendrier et des disponibilités de chaque département.

Une politique RH innovante qui se développe aux États-Unis, pays où les entreprises accordent généralement des vacances en fonction de l'ancienneté des salariés. La loi fédérale ne fixe pas de quota minimum de jours de congés. C'est pourquoi certaines entreprises pour fidéliser les collaborateurs mettent en place des vacances illimitées. Ce qui est rendu possible par une législation favorable dans la mesure où si le salarié dépasse les bornes, il est facile de s'en séparer...

Une autre entreprise a poussé le concept un peu plus loin pour motiver ses collaborateurs. Il s'agit de l'agence événementielle Red Frog Events, basée à Chicago. Son dirigeant, Joe Reynolds, a proposé à ses employés un “World's best benefits package” comprenant 18 avantages, dont des vacances illimitées, un voyage de quatre semaines à l'étranger tous frais payés. Un levier de motivation non négligeable puisque l'entreprise a quintuplé son chiffre d'affaires en un an (50 M$ en 2011, contre 10 M$ en 2010).

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