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Brexit : les entreprises paieront-elles les pots cassés ?

Publié par Amélie Moynot le - mis à jour à

Investissements, attractivité, santé globale... Près d'un an après le Brexit, que réserve l'avenir aux entreprises basées au Royaume-Uni ? Éléments de réponse dans cette infographie de la Coface, fournisseur d'assurance-crédit.

- 1,5 %. C'est, en 2016, la tendance des investissements au Royaume-Uni selon Coface, fournisseur d'assurance-crédit. "Depuis le référendum, les entreprises ont bien résisté mais la faiblesse des investissements est déjà perceptible", explique l'assureur. "Aux yeux des investisseurs étrangers l'accès au marché commun est un déterminant clé dans la prise de décision, le pays offrant une base pour échanger avec le reste de l'Europe", rappelle une étude1 du groupe sur le sujet, datée de juin 2017.

Un mouvement qui ne va pas aller en s'améliorant puisque, toujours selon l'assureur, 2017 devrait être marqué par une hausse de 8,7 % des défaillances d'entreprise (8 % en 2018) et que son attractivité devrait diminuer. Une baisse de 22 % des entrées d'investissements directs étrangers est en effet envisagée à partir d'avril 2019.

Un tableau sombre ? Pas uniquement. Le Royaume-Uni garde une dimension attractive. "Le Brexit ne remet pas totalement en cause l'attractivité structurelle du pays qui restera caractérisé par des avantages compétitifs notables. Les investisseurs recherchent de la stabilité, un bon climat des affaires, ce qu'offre le Royaume-Uni (...) : transparence, bonne gouvernance, force des marchés financiers, marché du travail à la fois flexible, de qualité et diversifié, compétences dans de nombreux domaines de recherche ou technologique, fiscalité attractive"... énonce l'étude.

1 "Face au Brexit les entreprises vont-elles filer à l'anglaise ?", Les publications économiques de Coface, juin 2017.