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[CEO Awards 2022] Qui sera élue la Femme entrepreneure de l'année ?

Publié par Sandrina Gomes Teixeira le

Comme chaque année, Be a Boss organise le CEO Awards se déroulant le jeudi 24 novembre. Ce prix récompense la femme entrepreneure de l'année. Découvrez le portrait des 10 candidates qui sont nominées au prix du CEO Awards.

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Chrysoline de Gastines fait évoluer le monde de la mode

Depuis huit ans, une marque française participe activement à faire bouger les lignes de l'industrie de la mode en adoptant une démarche toujours plus responsable. À la tête de l'entreprise de prêt-à-porter en ligne, Chrysoline de Gastines revendique ses origines lilloises, « ville dans laquelle l'entrepreneuriat est fondamentalement ancré dans nos valeurs ! » Au début de l'aventure, Balzac bénéficie d'un accompagnement via le Réseau Entreprendre qui porte le projet haut. Rapidement, la marque se fait une place et un nom à travers ses collections femmes puis enfants (depuis 2021), fabriquées en Europe et composées à 100 % de matières écoresponsables. La jeune femme qui se décrit très entière dans la vie l'est également dans son projet au quotidien : « je vis à 1000 %, je suis un entrepreneur qui ne cesse d'apprendre et qui souhaite créer une équipe d'intrapreneurs stimulés par les projets du quotidien pour faire évoluer le monde de la mode ensemble. » Après s'être lancé sur le terrain de la seconde main, Balzac ouvre sa première adresse parisienne en septembre 2022 : « un rêve de plus de 400m2 où les cinq sens seront en éveil pour rencontrer notre communauté en leur faisant vivre l'expérience Balzac Paris du virtuel au réel. »

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Lucie Basch transforme les invendus en paniers repas à petits prix

À l'heure où l'inflation accélère, certaines initiatives prennent tout leur sens. C'est le cas de l'application anti-gaspillage alimentaire Too Good To Go lancée par Lucie Basch en 2016. À l'origine du projet : un choc face aux pratiques de l'industrie agro-alimentaire et l'envie de mettre son énergie au service d'une cause. En Norvège, l'ingénieure centralienne se réunit autour du projet avec d'autres entrepreneurs engagés, puis l'adoption, dans l'Hexagone, de la loi Garot encourage son déploiement. En 2020, c'est au tour des États-Unis. Malgré le contexte international, Lucie Basch gère l'ouverture dans une quinzaine de villes du pays.

Au global, les chiffres donnent le tournis : Too Good To Go recense 54 millions de téléchargements en six ans, 144 000 partenaires et 124 millions de paniers repas sauvés dans 17 pays, en Europe et en Amérique du Nord. Et Lucie Basch ne manque pas d'idées pour révolutionner le secteur et sensibiliser l'ensemble des parties prenantes : publication d'un guide à destination des consommateurs, pacte sur les dates de consommation avec les acteurs de la filière, création d'un collectif de l'alimentation durable dans le cadre de l'élection présidentielle, programme d'intervention en milieu scolaire... « Avoir de l'impact », tel est son leitmotiv et telle est sa fierté.

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Delphine Plisson redonne vie à l'épicerie de quartier

De son propre aveu, elle n'a pas choisi d'être entrepreneure ! « Cela s'est imposé car le désir de Maison Plisson était très fort et passait par l'entreprenariat », analyse Delphine Plisson, fondatrice et présidente de ce concept de néo-épicerie urbaine. Sa chance : avoir été salariée pendant 20 ans (dans le secteur de la mode) et lancer son projet à 40 ans passés, deux paramètres favorisant les repères, les valeurs et le réseau. Depuis huit ans, l'apprentissage est quotidien. « Je me sens avant tout chef d'orchestre du projet. Je laisse chacun jouer sa partition, je vérifie que chacun se sente à sa place. Et quand je ne sais pas répondre à un problème, j'ai appris à le dire et à demander de l'aide autour de moi. » Et la formule prend ! Plisson, c'est aujourd'hui six adresses parisiennes et une déclinaison de formats allant du corner de grand magasin au restaurant, en passant par le kiosque dans un café-supérette. Des projets sont à venir en province où « la marque est très demandée dans un contexte où prioriser la qualité de son alimentation est devenue une évidence », précise la fondatrice qui se réjouit de trouver une envie d'entreprendre très forte en France.

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Florence Baitinger replace l'usage de la gourde dans les usages

Le jetable est complètement obsolète, Gobi, première marque éco-design made in France, l'a bien compris. Depuis 12 ans, Florence Baitinger, cofondatrice, s'emploie à faire sortir gobelets et bouteilles à usage unique des habitudes des consommateurs. Après des études de droit public puis de communication au Celsa, elle définit « son truc », à savoir « les sujets d'intérêt général : les comprendre, les faire comprendre et faire bouger les acteurs ». Après dix ans en agences conseil, Florence lance Gobi, son propre terrain d'expérimentation concret. De quoi s'engager et s'éclater, selon elle : « l'éco-système des entreprises "à impact" commence à trouver sa place dans le paysage entrepreneurial français, c'est bien car la tech ne peut pas tout et ne doit pas absorber tout le financement disponible. » Ainsi, après le marché des bureaux, Gobi expérimente des solutions avec d'autres partenaires (scolaires, événementiel, acteurs du déjeuner...). Entrepreneure engagée, elle n'entend pas sauver le monde, mais croit à l'avènement d'une économie régénérative qui crée localement de la valeur écologique et sociale autant qu'économique.

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Carole Juge-Llewellyn intègre la transparence dans les soins pour bébé

Avant de devenir elle-même maman, Carole Juge-Llewellyn constate que la découverte de la parentalité peut être anxiogène, notamment sur le terrain des produits d'hygiène alors peu réglementés. Lui vient l'idée de proposer une offre très transparente, en commençant par les couches pour bébé. La marque Joone voit ainsi le jour, puis s'enrichit d'un catalogue de produits à destination des enfants (en bas âge jusqu'à la pré-adolescence), ainsi que pour les femmes enceintes et allaitantes. Initialement prof de littérature, auteure et comédienne, Carole Juge-Llewellyn réoriente ses choix professionnels suite à un accident de cheval. Les défis ne lui font pas peur, elle lance alors sa première boîte, un réseau social pour les futurs et jeunes parents. Son fil rouge pour entreprendre : la création, associée à une forte appétence pour le travail et la recherche. « Créer à partir d'une page blanche un produit, une stratégie, un personnage... sont des démarches assez proches et c'est ce qui m'anime au quotidien. Il s'agit de donner envie, d'intéresser, de captiver. » Prochains challenges de Joone : la distribution et l'international.

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Agathe Wautier fédère les start-up en développement

Après une expérience enrichissante au sein de différents services chez Orange, Agathe Wautier se lance dans un nouveau challenge autour du kitesurf et de l'entreprenariat. De cet événement naît The Galion Project en 2015. L'idée : réunir les entrepreneurs de la Tech et partager les réussites, les échecs et transmettre aux nouvelles générations. « En France, nous avons de supers entrepreneurs et tout pour réussir, mais l'enjeu est de stimuler les ambitions et les projets », résume Agathe Wautier.

En sept ans, l'initiative est ainsi devenue l'un des principaux réseaux des entrepreneurs de la Tech en hyper croissance avec 400 entreprises fédérées. The Galion Project est également un think tank qui développe des outils spécifiques au services des startups en développement, ainsi qu'un fonds d'investissement (Galion.exe) dédié à l'amorçage depuis 2022. À moyen terme, The Galion ambitionne de développer son réseau au niveau européen.

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Jade Francine révolutionne le marché de la maintenance

La découverte de l'entrepreneuriat, lors d'une expérience dans un cabinet d'avocats à Shanghai, provoque un déclic et la rencontre avec son cofondateur, qui la pousse à se lancer dans l'aventure en 2017, avec WeMaintain. Le constat : le marché des équipements des immeubles a connu peu d'innovations. « Nous avons donc voulu repenser la chaîne de valeurs de A à Z en apportant de la technologie et repensant le travail des techniciens sur le terrain afin de fournir une meilleure qualité de prestation aux clients », développe Jade Francine. Face à cet enjeu de taille - le marché de la maintenance réglementée dans le monde pèse environ 100 milliards de dollars - la scale-up de la PropTech offre ainsi l'alliance du savoir-faire des techniciens professionnels et les capacités d'agilité et de prédictivité de sa technologie.Après un démarrage concentré sur l'ascenseur, WeMaintain s'est étendue sur d'autres verticales (escalators, portes automatiques, systèmes de sécurité incendie). Avec une centaine de grands comptes, l'entreprise est présente à Paris, Londres, Singapour et désormais Manchester. Une satisfaction pour Jade qui voit dans l'entrepreneuriat « une occasion unique de réussir à aligner ses valeurs personnelles avec un projet professionnel, un vrai moyen de s'accomplir. »

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Kelly Massol choisit le marché des cheveux texturés

Parce qu'elle ne trouvait pas de produits adaptés à sa nature de cheveux texturés, Kelly Massol commence en 2009 à élaborer dans sa cuisine ses formules naturelles et produits sur mesure. Jusqu'en 2014, toute la gamme Les secrets de Loly est fabriquée de façon artisanale. En 2015, le process est industrialisé permettant à la marque de scaler une première fois. Deux ans plus tard, Kelly Massol signe un contrat avec un réseau de distribution sur cinq ans. Face à ce nouveau challenge, l'entrepreneure se structure davantage, s'entoure d'un directeur financier et scale une nouvelle fois. « L'aventure est allée vite, le tout en auto-financement et détenant 100 % de mon capital ! », s'enthousiasme celle qui s'est auto-formée dans les cosmétiques et pour le rôle de CEO. Fière de ses produits, Kelly Massol est aussi fière d'avoir contribué à structurer et à s'attaquer à un marché. Les Secrets de Loly fédère aussi une large communauté de clients (3e marque beauté la plus engagée sur Instagram). Prochains défis : couvrir l'Europe sur les cinq prochaines années et atteindre les 100 M¤ de CA fin 2025.

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Isabelle Rabier allie beauty tech et social selling responsable

Avec son éducation multiculturelle et son parcours universitaire, Isabelle Rabier a développé ouverture d'esprit et forte envie d'entreprendre. Elle lance Dermance, sa marque de beauté de produits de beauté pour les femmes de 40 ans lors de sa dernière année à HEC en 2009. « Cette première expérience m'a permis de grandir dans ma connaissance du secteur beauté - bien-être, mais aussi des marques et des consommateurs », déclare-t-elle. Pendant cinq ans, elle confirme son intérêt pour le modèle de vente par recommandation (social selling), identifie les freins et les besoins du marché. Autant d'apprentissages qui ont permis de démarrer une nouvelle start-up, Jolimoi, pour laquelle elle est vite rejointe par trois autres cofondatrices (Jennifer Fiorentino, Mathilde Rigabert et Aurélia Clot). Première plateforme multimarques de social selling responsable, Jolimoi se situe au carrefour de la BeautyTech et de la RetailTech. Pour exécuter sa vision, Isabelle Rabier identifie dès le début ses besoins de financement afin d'embaucher les talents, soit une communauté de stylistes beauté indépendants qui conseillent leurs clients parmi les 60 marques à impacts positifs du catalogue Jolimoi. Attachée à la dimension humaine et aux valeurs d'inclusivité, elle s'engage dans les démarches Diversidays pour l'égalité des chances et Parental Act qui permet l'allongement du congé parental pour le 2e parent.

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Julia Bijaoui rend le bien manger accessible à tous

Frichti est l'aboutissement de la réflexion suivante : comment s'éviter la corvée des courses tout en appliquant la formule de sa cofondatrice, Julia Bijaoui, « il faut vivre pour manger et non manger pour vivre ». En 2015, la dipômée d'HEC met donc son parcours dans la tech et son ADN d'entrepreneur au service d'un secteur qui la passionne en lançant sa marque de livraison de courses et repas en entreprise ou à domicile. L'ambition est claire : rendre le bien manger accessible au plus grand nombre tout en évitant le gaspillage.

Chez Frichti, l'engagement et la responsabilité sont des piliers forts du modèle. Ainsi, une partie importante du sourcing est en direct des producteurs, l'ensemble de la chaîne de valeur est internalisé (tech, logistique, recettes), la flotte de livraison est 100 % décarbonée et les packagings sont compostables et recyclables. Pour la CEO, devenue en 2019 première femme à diriger une entreprise Next40, c'est au secteur de se positionner pour faire bouger les lignes « soit en endossant un rôle éducatif [...], soit en innovant pour créer de nouveaux usages et accélérer le changement ».

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Rédactrice web depuis septembre 2022 pour BeaBoss, j'écris sur des sujets relevant des problématiques entrepreneuriales qu'il est possible [...]...

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