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Marque employeur : ghoster un candidat ternit l'image de l'entreprise

Publié par Colin de Korsak le - mis à jour à

Laisser un candidat sans nouvelles est une pratique courante selon une étude d'Indeed. Cependant, ghoster les candidats lors de la phase de recrutement peut ternir l'image d'une entreprise.

Le ghosting est une pratique courante lors de la phase de recrutement, selon une récente étude d'Indeed. Ce terme désigne le fait, pour le candidat ou le recruteur, de couper toute communication de façon abrupte au lieu d'expliquer qu'on ne souhaite pas poursuivre les échanges.

En effet, 57 % des recruteurs déclarent avoir déjà ghosté au moins une fois un candidat alors qu'ils avaient commencé à échanger avec lui dans le cadre d'un recrutement. En outre, 47 % avouent l'avoir fait plusieurs fois. De leur côté, les chercheurs d'emploi sont 12 % à rapporter avoir été ghostés par des recruteurs à de nombreuses reprises. Toutefois, ghoster un candidat abîme la marque employeur.

Une mauvaise réputation sur internet

Cette façon de procéder permet certes d'avancer plus vite, mais laisse une mauvaise expérience aux candidats, selon Eric Gras, spécialiste du marché de l'emploi chez Indeed en France. Le ghosting n'est pas sans conséquences : « les recruteurs prennent des risques en interrompant brutalement la communication avec les candidats à un poste. Ils compromettent non seulement la façon dont ils sont perçus, mais ternissent également l'image et la marque employeur de leur entreprise, ce qui a des conséquences potentiellement néfastes. », explique le spécialiste.

Concrètement, les candidats peuvent partager leur mauvaise sur la place publique : "le bouche-à-oreille a pris de l'ampleur grâce à internet et aux outils numériques : candidats et salariés disposent désormais de plateformes pour noter les entreprises et partager leurs retours d'expériences", explique Eric Gras. Cette étude révèle d'ailleurs également que 39 % des chercheurs d'emploi ont déjà partagé une mauvaise expérience de recrutement sur les réseaux sociaux. Ainsi : « Les recruteurs ont tout intérêt à répondre aux candidats plutôt que de les laisser dans une désagréable expectative", conclut Eric Gras.